Après la destruction partielle du socle de la croix du hameau et sa réparation sommaire, la mairie avait décidé de créer un espace pique-nique à l’emplacement du clapas.
Les travaux ont été lancé jusqu’à ce que le propriétaire du champ informe la mairie que le clapas, contrairement à ce qu’indiquait le cadastre en mairie, lui appartient.
Les travaux de terrassement étant terminés, la mairie a proposé au propriétaire de lui acheter ces quelques mètres carrés. La négociation n’a pas aboutie et le propriétaire à obtenu que son bien soit clôturé.
Comme vous pouvez le voir sur la photo, la clôture a été posée ces derniers jours, elle est installée au plus près du socle de la croix. Nous laissons les habitants du hameau juges de la nouvelle esthétique de la place.
toute clôture doit en principe faire l’objet d’une DP (déclaration préalable). Si elle est accordée par la DDT (Florac), elle doit être affichée durant 2 mois en Mairie et sur le terrain. C’et le délai de recours des tiers durant lequel ils peuvent contester cette décision.
La clôture ne fait pas partie du vocabulaire du hameau et surtout pas sur un petit coin de parcelle aussi grotesque. Si la Mairie a fait une erreur, partant de bonne foi mais d’un cadastre pas à jour, en revient-il aux riverains d’en payer les conséquences ?
Il ne s’agit pas d’ennuyer le Maire qui en a beaucoup bavé en supportant les conditions du propriétaire du champs, mais quand même, ce qui est proposé n’est pour l’instant pas légal et esthétiquement très regrettable. !
Cette situation est déplorable, en particulier pour les enfants du hameau qui, nombreux pendant les vacances, prenaient plaisir à jouer sur ce clapas et sur le socle de la croix. J’invite tous les parents à sensibiliser leurs enfants au risque que représente cette clôture en cas de chute.
C’est vraiment très regrettable et inesthétique. A défaut d’un coin pique nique randonneur qui avait du sens, je regrette beaucoup ce clapas qui cachait quelques tôles pas terribles. Que pouvons nous faire ? On ne peut même pas envisager quelques plantations qui agrémenteraient cette minéralisation inattendue de ces quelques mètres carrés.
Notre petit groupe d’habitations rurales ne peut être que désolé en lisant ceci. Ces barrières sont bien vilaines. Est ce que la volonté de possession ne sera donc pas un jour obsolète? Elle n’a réussi qu créer depuis des milliers d’années des conflits. Est-on plus heureux avec 40 m2? La mairie a eu raison de les demander pour les intégrer au hameau et en faire un espace public que nous aurions pu arranger chaleureusement.
Un jour, j espère que les futures générations comprendront que la possession personnelle est d un autre âge.
N oublions pas: on part, un jour, avec l essentiel : ce que l’on a donné de notre âme et de nos avoirs.
Je ne peux imaginer que de nouvelles discussions ne puissent être envisagées entre les deux parties, qui doivent être respectées, sur un ton serein dans une vision logique et juste..
Bonjour,
Après réflexion, je propose d’organiser une rencontre avec le maire et son adjoint, le propriétaire du terrain et l’exploitant, et les habitants d’Anilhac.
Cette concertation aura pour objectif de poser à nouveau l’intention initiale : faire de la place un lieu de convivialité destinée aux habitants comme aux promeneurs, et de tenter de trouver un compromis qui permette à la place de redevenir le cœur du hameau.
Qu’en pensez-vous ?